Les éditions Inspiration
Après en avoir discuté longuement, nous avons décidé, mon homme et moi, de créer un nom d’édition sous lequel publier nos ouvrages*.
Comme je vais vous l’expliquer un peu plus loin sur cette même page, l’auto-édition est un choix pleinement assumé de notre part.
Qu’est-ce qui nous a donc poussés à créer les éditions Inspiration ?
C’est tout simplement pour une raison pratique. Effectivement, disposer d’un nom d’édition permet de faciliter la participation à des événements ou de s'inscrire plus facilement à des concours ou des prix littéraires.
Il s’agit d’un nom d’édition que nous avons choisi de nous donner librement en tant qu’auteurs auto-édités. Ces éditions ne sont donc vouées à publiquer que nos propres ouvrages.
*Mon homme, Nicolas Baillencourt, a écrit et autoédité la saga d'heroic Fantasy "Les Chroniques de Nezubse" que je vous recommande chaleureusement (disponible sur la boutique en ligne d'Amazon et sur son site internet). Plus d'infos sur www.chroniquesdenezubse.com.
Le choix de l'auto-édition
Contrairement aux idées reçues, l'auto-édition n'est pas qu'une issue de secours destinée aux écrivains n'ayant essuyé que des refus de la part d'éditeurs auprès desquels ils avaient postulé.
Mon homme, Nicolas Baillencourt, a lui-même eu l'occasion de rencontrer et de discuter avec plusieurs auteurs qui, tout comme nous, ont choisi ce mode de diffusion d'eux-mêmes, sans avoir tenté leur chance auprès des maisons d'éditions "classiques".
Si, à l'heure où vous lisez ces lignes, dans l'inconscient collectif un "vrai" auteur est un auteur édité par une maison d'édition, nous sommes persuadés que cette vision changera dans les années à venir.
Certes, n'importe qui peut aujourd'hui publier un livre sans investir un sou, notamment grâce au développement récent des systèmes d'impression à la demande. Et nous voulons bien admettre que la qualité d'écriture de certains de ces ouvrages laisse à désirer.
Cependant, nombre d'entre eux atteignent la qualité des livres édités et valent vraiment la peine d'être lus. Aussi, nous ne saurions trop vous conseiller de vous fier aux avis des personnes ayant lu le livre, ni aux commentaires laissés çà et là sur les plateformes de vente, mais plutôt de n'investir que dans des ouvrages dont le début ou une partie du livre est en lecture libre afin de vous forger votre propre opinion avant même de l'acquérir.
Mais alors, nous direz-vous, qu'est-ce qui peut motiver un auteur à privilégier l'auto-édition à l'édition classique?
Nous imaginons que la réponse à cette question est propre à chaque auteur auto-édité.
Pour notre part, nous avons connu il y a quelques années une personne qui avait réussi à être publiée par une petite maison d'édition. Cet auteur écrivait un cycle de fantasy en plusieurs volumes.
Malheureusement, il s'est retrouvé seul à faire une promotion importante autour de son livre alors que l'éditeur ne semblait pas, ou très peu, assumer ce rôle.
Mais aussi, la ligne éditoriale de son éditeur a fini par changer en cours de route. Ce dernier a effectivement décidé d'arrêter sa collection de fantasy peu avant l'impression du deuxième tome, contraignant l'auteur à chercher une nouvelle maison d'édition pour publier la suite. A notre connaissance, il n'a toujours pas trouvé...
Les expériences telles que celle-ci sont légion sur internet (pour peu de se donner un peu de peine pour chercher l'information).
Mon fiancé a notamment été étonné d'apprendre qu'un éditeur refusait de réimprimer un livre pour des raisons obscures alors que son auteur était parvenu à vendre le stock qui lui restait lors d'un salon du livre.
Le but ici n'est pas de critiquer les maisons d'édition. De telles décisions ne sont certainement pas toujours faciles à prendre et, comme n'importe quelle entreprise, elles doivent répondre à un grand nombre de contraintes indépendantes de leur volonté.
Quoi qu'il en soit, nous ne nous voyions pas "abandonner" nos ouvrages entre les mains de personnes ne fonctionnant, finalement, que sur le profit et l'intéressement économique (comme toute entreprise, que l'on se comprenne bien: il ne s'agit pas de critiquer les éditeurs).
De plus, d'un point de vue plus personnel, aimant la création sous tous ses aspects et étant typographe de surcroît, je voulais conserver la maîtrise totale sur mon ouvrage. Je ne me voyais pas laisser la création de la couverture, de la mise en page, des illustrations, du site internet ou de toute autre partie inhérente à cette grande aventure entre les mains d'un éditeur et donc, hors de contrôle.
Ceci étant dit, au-delà de ces raisons purement pratiques, c'est également l'aspect humain qui m'a séduite.
Car, comme le dit si bien Nicolas Baillencourt, l'auto-édition, c'est en premier lieu des rencontres qui débutent dès le départ avec des personnes passionnées par ce qu'elles font (illustrateurs, webmasters, associations, typographes, bêta-lecteurs, imprimeurs, etc.) et qui se poursuivent ensuite avec les lecteurs, les libraires et les autres écrivains (notamment auto-édités). C'est une expérience humaine qui n'a pas d'égal dans le monde de l'écriture "traditionnelle".
L'autre avantage non négligeable de l'auto-édition est qu'il n'y a pas d'intermédiaire. En d'autres termes, cela veut dire que je suis joignable directement pour prendre connaissance des avis, des retours, de l'évolution de la diffusion de mon roman à tout moment et que le seul aspect contractuel qui m'oblige demeure ma volonté de faire rêver et de transporter les lecteurs aussi loin que possible.
Ainsi donc, il ne reste plus qu'à ouvrir le livre et à partir en voyage vers de nouvelles terres inconnues...